Semez, il poussera toujours quelque chose...
L'effet glyphosate sur le champ de droite, ben je crois que ça a marché quand même.
Après le malaise que j'ai pu ressentir à épandre du glyphosate sur nos parcelles, après que la plupart des plantes aient pris une couleur jaunâtre, voire rougeatre, il était temps de passer à l'étape suivante, celle du semis. L'avantage de faire appel à une entreprise de travaux agricoles, c'est que ça représente beaucoup moins de charges que de posséder son propre matériel. L'inconvénient, c'est que l'entrepreneur n'est pas à nos ordres, et il est rare de pouvoir opérer au moment optimal. La dernière fois, nous avons épandu le désherbant peu de temps avant une pluie. Pas top. Là, c'est l'inverse, il a beaucoup plu il y a 3 jours, et il aurait fallu semer avant hier. Aujourd'hui, la terre était déjà un peu trop sèche, et la prochaine pluie n'est pas en vue. Et c'est pas bon. Disons que, dans cette histoire, je n'ai pas toutes les chances de mon côté. Il y a beaucoup d'incertitude, beaucoup d'aléas, et trop peu d'expérience. Donc, pas mal de stress. Attendre la pluie. Voilà à quoi j'en suis réduit. Nous avons quand même semé. Attendre plus longtemps aurait compromis définitivement l'implantation de la nouvelle prairie. Il y a quand même des saisons à respecter, même dans l'agriculture. Déjà qu'une implantation au printemps n'est pas idéale. Mais ne pas semer nous aurait fait perdre nos primes, ce qui aurait été bêta aussi. Bienvenu dans un monde de compromis, de pari et de risque, où chaque décision pèse lourd. Je crois comprendre qu'on n'en sort jamais gagnant, et que d'ailleurs, ce n'est peut être pas le but. Contre les éléments, ce qu'il faut, c'est ne pas perdre trop souvent.