Partout, il y en a partout !
Aujourd'hui, c'était ma première journée de stage. Ce n'est pas du tout le genre de structure que nous souhaitons reprendre car énorme : exploitation coupée en deux, les bovins avec 140 vaches et les caprins avec 700 chèvres.
Autant dire que l'organisation est optimisée. Ils fonctionnent en désaisonnalisé avec trois troupeaux de 200 chèvres. La reproduction se fait par "lacher de boucs" pour les petits qui ne seront pas gardés et par insémination artificielle pour le renouvellement du troupeau.
J'ai eu la chance d'arriver en plein dans une période de mise bas. Dis comme ça, ça ne fait pas peur mais ...
On me dit, il faut donner les biberons aux chevreaux, c'est là-bas. Arrivée à la nurserie, que vois-je : pas 10, pas 20, pas 50, mais 100 chevreaux !!! Ca grouillait de partout. Au milieu des mini-bouts, trois personnes envahies.
A ma vue, j'ai senti de la reconnaissance (en fin de journée, j'ai compris pourquoi). Il a donc fallu nourrir toutes ces petites bouches (adorables il faut le dire). C'est sûr qu'ils sont trognons ces bébés, très calins, ils recherchent le contact, si on a le malheur de s'assoir par terre, ils vous pleuvent dessus pour des calins ou se couchent et s'endorment sur vos jambes.
Les biberons se suivent les uns derrière les autres et quand toute la fournée a mangé, il y a une pause de deux heures bien méritées pour les nurses et ensuite ... On recommence pour la deuxième têtée !
j'ai donc appris aujourd'hui : donner le biberon (ce n'est pas aussi facile qu'il y parait), tater un bidon de chevreau pour savoir s'il a mangé ou pas, poser les étiquettes sur les oreilles des nouveaux-nés, et bisouiller toutes ces bouilles d'amour.