Des nouvelles fraîches.
Les mises bas se poursuivent. Une particularité cependant, nous n'avons plus que des mâles. 4 femelles et 13 mâles. Pas très équilibré tout ça. D'ailleurs, on a arrêté de regarder le sexe comme on le faisait très vite après la naissance. Maintenant, on sait. C'est un mâle. Forcément. Invariablement. Toujours. Sûr que pour remplir le congel, on va pas manquer de viande, mais pour assurer le renouvellement du troupeau, ça va être un peu plus dur.
Vous êtes nombreux à nous demander des photos, alors demain, promis, on en mettra quelques unes en ligne. Vous allez voir toutes les peluches qu'on a en stock. Pour certains petits, c'est révoltant de devoir les sacrifier alors qu'ils sont beaux comme des dieux. Mais c'est comme ça.
J'ai assuré une dégustation hier auprès des clients d'une AMAP. La première vraie confrontation auprès d'un public qui ne nous connait pas, et qui ne nous attendait pas. Ca a été un succès total. Passée la surprise, j'ai vu sur certains visages une onde de plaisir sincère et totalement assumée, suivie de commentaires extrêmement élogieux et ça, c'est une récompense qui va droit au coeur. J'ai fait exprès de ne pas en vendre ce jour là. Nan, vous attendrez la semaine prochaine. Aujourd'hui, on fait que goûter, tas d'impatients !!!!
Sinon, la machine à traire qui devait arriver cette semaine, ben "on a eu un problème avec le transporteur on sait pas quand est ce qu'elle arrive"..... Ben ouai, t'es gentille mais là, je commence à avoir un peu mal aux poignets, et puis chaque jour qui passe, c'est plus de chèvres à traire (on est à 14 depuis aujourd'hui). Pour être honnête, on s'y est habitués, surtout que la plupart se traient facilement comme appuie sur un tube de dentifrice. Mais à cause d'une ou deux qui nous font un litre à coup de dé à coudre, ça devient fastidieux. Et puis, c'est pour elles aussi que ça devient long à attendre leur tour sur le quai de traite. Alors y en a marre des logisticiens pourris et des assitantes commerciales qu'ont jamais les bonne réponses et qui ne veulent pas les chercher. Voilà, c'est dit.