Quelques nouvelles

C'est pas qu'on n'a plus rien à dire, c'est pas qu'on vous aime pas, et pourtant, ces derniers temps, le blog se fait de plus en plus calme. Nos contributions discrètes. Aurions nous cédé aux sirènes des vacances, à l'appel des grandes plages du sud, au charme des fêtes de Bayonne, trop arrosé les dernières soirées, au point de ne plus se rappeler l'existence même de ce blog ?

Non, bien sûr.

Depuis le 04 mai, nous n'avons pas découché une seule fois. Ca n'a rien d'un exploit, car à priori, ça devrait être comme ça jusqu'en 2045 au moins.

Il est intéressant de constater que le temps n'a plus la même valeur qu'à la "belle" époque du travail salarié. On ne court plus après, on l'accompagne. C'est vrai que nous ne sommes qu'aux balbutiements de notre activité, et une certaine charge de travail n'arrivera que dans quelques mois. Cependant, les travaux nous occupent bien.

Ce qu'on apprécie par dessus tout, c'est de pouvoir s'arrêter de temps en temps, quand on le veut, de faire une sieste si on veut, de se promener si on veut, de prendre le travail par le bout que l'on veut. Même si ce n'est pas tout à fait vrai, la journée nous appartient tout entière. Les contraintes qui en découlent nous paraissent pour l'instant dérisoires. On refera un point dans quelques années.

Pour en revenir aux choses du quotidien, aujourd'hui a été marqué par une grande avancée concernant la construction du bâtiment. Un coup de bol énorme. France avait un rendez vous à Toulouse pour tout autre chose, et sur le retour, on s'est arrêté au bon endroit pour voir la bonne personne, comme ça, à l'improviste, le jour où elle partait en vacances. On s'est montré tout plein de sympathie et d"humilité, désolé de l'importuner le jour de son départ. Au final, ce qui aurait pu finir très vite en claquage de porte au nez (et ça s'est joué à pas grand chose) s'est terminé en "je traite votre dossier aujourd'hui et tant pis pour les autres que je devais faire avant de partir". Cet entretien nous a donc permis d'avancer grandement. Nous devrions avoir l'accord final vers le début septembre.

D'autre part, Il s'est dit certaines choses que je ne peux pas écrire, mais qui sont très positives pour gagner du temps. Bref, on a enfin passé la seconde.

Sinon, côté exploitation, les chèvres continuent de bien se porter. Ca grossit gentiment mais sûrement.

Première(s) saillie(s) pour Glypho avant hier. Elle était pas vraiment d'accord, mais Petit bouc, oui. Comme je sais combien la situation peut être frustrante, j'ai maintenu la demoiselle pendant que monsieur lui faisait son affaire. Puis l'autre bouc a voulu essayer aussi, mais sans grand succès. C'est celui qui a été bien malade au début, et il ne parait pas bien vigoureux à ce niveau là.

Pour fêter ça, les deux boucs ont eu le droit d'aller goûter de la bonne ronce et de la bonne herbe dans le pré en bas. Et on va essayer de les laisser dehors régulièrement maintenant.

Comments

[jerome]

@ Alex : Quoi ? Glypho est rom ??!! Ah je comprends pourquoi on voit des tentes sur les photos du billet précédent ;-) Vous avez raison, il faut résister !

[Mag]

pauv' glypho, elle a même pas pu choisir son petit bouc !!!

[alexlagri]

ouai, mais comme Glypho est d'origine rome et qu'elle risque l'expulsion, elle dira rien.

[jerome]

Super, ça avance !
Par contre Alex... heu, la scène que tu nous décris avec les petits boucs et Glypho, ça fait limite fait divers... on n'est pas loin de la "tournante" quand même, hein... Pov'Glypho... et les autres, elles ont tout vu ?? Faut mettre en place une cellule psy !

[Elanym]

Je suis contente pour vous de cette rencontre par hasard qui vous aide bien
Bonne chance pour la suite